Canadien
5
Min

Trois éléments à retenir lorsque l'on lit des articles de presse sur les tests COVID-19

Rédigé par
Peter Saranchuk
Publié le
29 mai 2023

Les articles de presse relatifs aux tests de dépistage du COVID-19 manquent souvent de la distinction et de la perspective nécessaires. Voici trois éléments à prendre en compte lors de la lecture d'articles de presse mentionnant le dépistage du SRAS-CoV-2, le virus responsable du COVID-19.

La première chose à prendre en compte est le type de test présenté. Il existe deux grands groupes de tests permettant de détecter une infection par le SRAS-CoV-2, à savoir ceux qui recherchent la présence du virus lui-même et ceux qui détectent les anticorps dirigés contre le virus. Appelons ce premier groupe "test viral". Les tests viraux consistent généralement à rechercher la présence de matériel génétique du SARS-CoV-2, également connu sous le nom d'acide ribonucléique (ARN), à l'aide d'une technique impliquant une réaction dont l'acronyme est "PCR". Un article de presse faisant référence à ce test PCR peut utiliser d'autres noms pour décrire le même processus : "test d'acide nucléique", "test moléculaire" et/ou "test d'ARN". Le prélèvement d'échantillons pour les tests viraux est simple : il s'agit d'un écouvillon utilisé pour recueillir les sécrétions de l'arrière-nez d'une personne. Un résultat positif au test d'acide nucléique indique que la personne est infectée par le virus et qu'elle est susceptible d'être contagieuse. Associé à une recherche efficace des contacts et à un isolement (soutenu), le dépistage viral peut considérablement ralentir la propagation du SRAS-CoV-2 au sein d'une communauté. (Soit dit en passant, il existe un autre test dans ce groupe qui peut détecter une partie du virus lui-même, appelé "test de l'antigène", mais il est beaucoup moins couramment pratiqué).

Moins utile à l'heure actuelle, mais susceptible de prendre de l'importance dans la gestion de la pandémie de COVID-19, la recherche d'anticorps (également connue sous le nom de tests sérologiques). Les anticorps sont des protéines produites par le système immunitaire d'une personne plusieurs jours/semaines après l'infection par un virus ; les tests d'anticorps recherchent donc le COVID-19 indirectement et "après coup". Un résultat réellement positif au test de détection des anticorps COVID-19 nous indique que la personne a été infectée par le SARS-CoV-2 à un moment donné dans le passé, mais ne nous dit rien sur la date de cette infection ni sur le fait que cette personne est actuellement infectieuse. Il ne nous dit pas non plus si cette personne est immunisée contre une réinfection par le nouveau coronavirus à l'avenir. Bien qu'un nombre croissant de fabricants produisent et vendent des tests de détection des anticorps COVID-19, dont certains sont conçus pour être testés à domicile par le grand public, peu de ces tests d'anticorps ont répondu aux attentes.

Which brings us to the second thing that you need to be aware of when reading news articles about COVID-19 testing:  no diagnostic test is perfect.  This is especially true for COVID-19 antibody tests. ‘False-negative’ and ‘false positive’ results can occur when the sensitivity or specificity, respectively, of that particular test, is <100%.  A ‘false negative’ antibody test result occurs when the test result is negative, even though the person has been infected with the virus in the past; the false sense of security that comes with this scenario can be dangerous.  Alternatively, a ‘false positive’ result can occur when the test accidentally detects antibodies of a virus similar to SARS-CoV-2. specimen (blood, in the case of antibody test) is taken too early.

From a clinician’s perspective, the risk of ‘false positives’ is further amplified when the ‘positive predictive value’ (PPV) of a test result is considered, which is the probability that those testing positive truly have the disease in question.  Explanation of the PPV is best left for another blog, but suffice to say that in situations where the prevalence of (past) infection with SARS-CoV-2 is <20%, as is likely to be the case in most of Canada (as of mid-2020), the specificity of any antibody test being used needs to be >99.5%.  Unfortunately, the ‘false positive’ and ‘false negative’ rates of most antibody tests currently on the market have been too high to make them useful.  As the saying goes, “it is better to have NO test, rather than an inaccurate one”!

Un troisième point concernant le dépistage de COVID-19 est qu'il n'est pas nécessaire d'obtenir un résultat avant de prendre des mesures pour réduire la charge de morbidité au sein d'une communauté. Bien qu'il soit souhaitable de pouvoir proposer rapidement un test viral à toute personne présentant des symptômes de la maladie à COVID-19, cela n'est pas possible dans la plupart des contextes. Au lieu de cela, toute personne présentant de la fièvre, une nouvelle toux et/ou d'autres symptômes inquiétants devrait immédiatement s'auto-isoler et communiquer avec son centre de santé local pour connaître les prochaines étapes. De cette manière, le risque de transmission du virus à d'autres personnes peut être réduit. En cas de doute, il est préférable d'agir de manière sûre et saine afin de se protéger et de protéger sa famille, ses voisins et la communauté.

Photo de l'initiative SeeChange

S'abonner au bulletin d'information

Abonnez-vous pour recevoir chaque semaine les derniers articles du blog dans votre boîte aux lettres électronique.

En vous inscrivant, vous confirmez que vous acceptez notre politique de confidentialité.
Merci! Votre demande a bien été reçue!
Oups! Un problème s'est produit lors de l'envoi du formulaire.

Nouvelles et points de vue

Explorez cette section pour voir comment les communautés font évoluer la réponse aux crises sanitaires et comment nous apprenons d'elles.